Une jeune fille regardait le ciel de la fenêtre au plafond qui laissait voire les gouttes d'eau s'écrasaient sur la surface lisse et transparente. Elle se releva et attrapa son ordinateur qui trainait pas très loin, ouvrit une page OpenOffice. Elle réfléchie deux secondes, avant de taper l'histoire que son cerveau inventait...
« J'étais là, la tête tournait vers le ciel, mes larmes ce mêlant au goutte de pluie. Je n'en pouvait plus, cette paix qui c'était crée. Je m'éloigna de la maison que mes amis avaient loué pour me redonner la pêche. Mais rien ne le pouvait, sauf lui, lui qui était partit me laissant tout seul. L'avait il fait délibérément ou c'était il moqué de moi depuis le départ. Avait il joué avec mes sentiments, m'avait il aimé au moins une fois. Moi la personne la plus insignifiante, moi le garçon faible et manipulable. Je m'écrasa par terre, me tachant encore plus de la boue qui tapisser le sol. Mon coeur était comme le temps pluvieux, sans s'arrêter, elle continuait à tomber au même rythme que mes larmes. Je senti la pluie s'arrêter et je leva la tête voyant qui me dérangeais. Je vis un de mes amis qui devaient s'inquiéter pour moi. Il tenais un parapluie au dessus de moi, me couvrant du ciel qui pleurait. Il me dit doucement :
« TaeMin, viens il faut rentrer tu vas tomber malade. »
Je n'aimais pas son ton où régnait un pointe pitié. Je ne voulais pas, non, je ne voulais pas de pitié. Mes larmes redoublèrent en me disant que je ne pouvais tomber plus bas à rejeter l'aide de quelqu'un. Peut-être je voyais du mal partout, peut être qu'il ne me prenais pas en pitié mais qu'il était sincère sur le fait de vouloir m'aider. Pour m'éviter de souffrir encore plus. Je finis par prendre la main qu'il me tendait pour me relever. Il sourit, contant que je ne refuse pas le contact comme je l'avais fait ces-derniers jours. Il me prit dans ses bras, m'entrainant dans une étreinte affectueuse. Sous cette poigne chaude, mon corps froid, froid de solitude se réchauffa un petit peu et je serra sa chemise couverte de terre et d'eau dans mes mains. Je la serrais comme si ma vie en dépendait, ne voulant pas m'en défaire. Mes larmes furent éponger par son haut mouiller et sécher. Peu à peu mes sanglots se calmèrent et je pense que je me suis endormi. Mes yeux s'ouvrirent, se faisant agresser par la lumière artificielle qui s'échappait de la lampe au plafond. Je voulu me lever mais je sentis un poids sur mon torse m'en empêchant. Je vis que mon ami c'était endormis en voulant me veiller pour que je ne ressorte pas. Ne voulant pas le réveiller, je reposa ma tête sur l'oreiller et plongea dans les bras de Morphée. Quand je me réveilla pour la deuxième fois, je sentis que la chaleur sur mon torse avait disparue à mon plus grand malheur. Je ne compris pas pourquoi je ressentis ça mais ne m'attardant pas sur ce détail je voulus me lever mais la porte s'ouvrit dans un grand bruit me faisant sursauter. Je vis un autres de mes amis arriver avec un plateau, un sourire collait sur le visage, ses cheveux blond encadrait son visage, ses yeux étaient noir et affichait une lueur de bonheur. N'importe qui aurait pu dire qu'il incarnait la joie. Il me fit de sa voix claire :
« TaeMin, voilà ton petit déjeuner ! »
Je me rendit compte à ce moment que ça faisait longtemps que je n'avais pas entendu sortirent un surnom de la bouche de mes ainés. Je vis un bol de céréale noyait dans du lait, j'esquissai un petit sourire voyant que mon ami essayait du mieux qu'il pouvait de lui remonté le morale, je le remerciais :
« Merci Key... »
Il me le posa devant moi et je commençais à manger. Je fut a peine arriver au quart que je n'avais plus faim. Je soupira et mon ami s'inquiéta pour moi, ça se voyait dans ces yeux. Je me leva et lui annonça que j'allais me doucher. Une fois dans la salle de bain, je me déshabillai. J'ouvris la cabine de douche et me glissa sous l'eau chaude qui me détendit. Je resta là un petite moment avant de me laver et sortir. Je vis que mes affaires de la veille était lavé et repassé et était posé sur mon sac de voyage que je n'avais pas pris la peine de défaire. Je descendis les escaliers pour regarder ce que les autres y faisaient. L'un deux était allongé sur le canapé regardant une émission télé qui ne devait être absolument pas intéressante vu le bâillement qui faisait. Je me dirigea vers lui et lui demanda :
« JongHyun, tu regardes quoi ? »
Il me regarda avec des points d'interrogation dans les yeux. Il devait être surpris que je lui parles, la semaine précédente je ne leur avait pas adressés la parole m'enfermant dans mon mutisme. Je fut un peu blessé de cette réaction, il me sourit, un sourire magnifique et me répondit rigolant :
« Je sais pas, je me suis endormis devant ! »
Il partit dans un fou rire et rigola un peu avec lui, il avait toujours était comme ça, flegmatique mais énergique quand il le fallait. Je le laissa à sa super émission pour partir dans la cuisine où Key faisait la vaisselle. Mon ami, le plus vieux, qui m'avait aidé hier était là entrain de manger du poulet. Mon regard dériva sur l'horloge qui était accroché sur le mur. J'écartai les yeux me rendant conte qu'il n'était que huit heures du matin et que tout le monde était levé. Je connaissais pourtant mes amis paresseux. Je m'assis à table et demanda :
« Onew pourquoi tu manges du poulet à cette heure ci ? »
Il me regarda les yeux ouverts mais ce n'était pas la même réaction que celle de JongHyun, il se demandait quelque chose. Key rigola nerveusement et regarda Onew pour qu'il m'explique, ce qu'il fit :
« Je me suis marié avec le poulet pendant que tu dormais ! »
Je lui fit un sourire qui sonnait faux. Il avait essayé de cacher ça derrière une bêtise. Mais j'avais compris qu'il ne parlais pas de quand je dormais mais quand je sortais avec lui... C'est vrai que pour eux c'était comme j'étais en hibernation. Je loupais tout les rendez-vous et je ne leur parlais plus, juste quelque formule de politesse quand je les croisais -rarement- dans les rues de la grande ville ou j'habitais. Je baissa la tête et me leva, rangea ma chaise et monta. Je me jeta sur mon lit, pleurant à chaude larme. Ils avaient eux je gentillesse de m'aider alors que je les avais snober pendant presque un an. Je sentis quelqu'un me caresser les cheveux, je me sentis bien appréciant cette attention, je n'eus pas besoin de regarder qui c'était, je le sentais. C'était Onew, son odeur était caractéristique, fraiche mais chaude en même temps, rassurante. Il s'excusa :
« Désolé...
-Je ne comprend pas pourquoi tu t'excuse, c'est moi qui le devrais. Moi, tu m'entends, moi, moi qui vous est lâchement abandonner. Tu vois je ne suis qu'un lâche... Tu sais combien ça fait mal de vous voir tous vous occuper de moi alors que je vous est snober.
-Alors excuse toi, si tu penses que tu es en tord alors excuse toi. Tu ne peux faire que ça, mais tu verras TaeMin, jamais on t'a pris pour un traitre. Que ce soit moi, JongHyun ou Key, aucun ne sait jamais dit ça. Tu crois qu'on aurais pu mais tu es comme notre petit frère, un frère dont on veut prendre soin. Tu te souviens de la promesse qu'on c'était faite quand on était plus petit : « Un pour tous, tous pour un ! »
-Bien sur que je me souviens. Tu avais sortis ça car tu venais de lire « Les trois mousquetaires »
-Tu avais qu'elle âge à cette époque.
-Je sais pas tu devais en avoir treize, alors je devais en avoir neuf, dix, à quelque chose prêt.
-Tu t'en souviens tu t'en rappelle car notre amitié sont aussi soudé que les cinq doigts de la main d'accord ?
-Hum... »
Je fit un petit sourire et il m'ébouriffa les cheveux affectueusement. Pris de bonne résolution, je me leva et essuya le reste des larmes sur mes joues. Je partis dans la salon suivit d'un Onew complètement perdu. Je me mis devant la télé où Key s'était installé dans les bras de JongHyun. Je fit :
« Excuser moi, de tout ce que vous avez du faire pour moi, je vous jure que je ne ferais pas d'autre bêtise dans ce genre. Je serais à l'heure au rendez-vous et j'essaierais d'être un ami attentif. Je ne sais pas ci j'y arriverais mais je ne partirais pas pessimiste. Je vous en suis infiniment reconnaissant pour ne m'avoir pas lâché. Je pense que c'est là qu'on reconnaît les vrais amis. Vous avez eu confiance en moi et vous saviez que j'allais ouvrir les yeux. Désolé ! »
Je finit mon petit monologue en pleurant et m'inclina devant eux. Je sentis Key me serrais dans ces bras et il me chuchota :
« Bon retour parmi nous TaeMinie... »
Je l'entoura de mes bras et le serra comme si je ne l'avais pas vu depuis des années. Me souvenant combien il aimait m'appeler par ce surnom, surnom parmi tant d'autre. JongHyun se plaignit gentiment :
« Vous vous voulez pas vous pousser, je ne vois pas l'écran !
-Tu ne sait même pas de quoi parle le film et t'es juste jaloux de voire que ton petit ami est en train de faire un câlin avec quelqu'un d'autre que toi, se moqua le plus vieux.
-Non c'est un reportage sur la reproduction des oursins, c'est très instructif.
-Dixit celui qui cache le programme télé dans son dos. »
JongHyun se renfrogna et bouda. Je me défis de l'étreinte de mon ami et annonçai que je sortais. Onew annonça qu'il me suivait ne voulant pas être dans une ambiance guimauve. On se balada un peu, un grand soleil éclairait le ciel. Caressant de ses rayons jaunes la nature encore humide de la ressente pluie. Il fit de même avec nos visages, je ferma les yeux profitant de cette chaleur. Je m'assis dans l'herbe suivit de mon ami qui se plaina un petit peu que le sol soit mouillé. Je rigola à cette scène avant de voir que mon ami c'était allongé après avoir mis sa veste sous lui. Je l'imita le prenant pour coussin, il releva la tête et souris voyant que ce n'était que moi. Je ne sais pas combien de temps on resta comme ça. J'étais tellement bien, je ne voulais ne bouger, me sentant en sécurité. Mais quand le soleil commença à déclinait et que le froid retomba, je frissonna sentant qu'un T-shirt à manche longue ne suffisait pas en se mois d'avril. Ne dit on pas : en avril ne te découvre pas d'un fils. Je sentis deux bras m'entouraient et qu'Onew derrière moi frottait mes avant-bras essayant de me donner sa chaleur. Je me dégagea de cette étreinte et tendit la main à mon ami qui me regardait les yeux grand ouvert. Je ressentais dans ma poitrine mon coeur qui battait, je ne pouvais plus les arrêter, se battements. Je marchai devant mon ainé, je sentais son regard dans mon dos, un regard inquiet. Je me retourna, le regardant mais il n'avait pas prévu que je m'arrêtes et me fonça dedans. On tomba tout les deux, la terre amoindris le choc, il était là sur moi, ses jambes de part et d'autre de mon corps. Je devais être rouge et je bafouilla :
« S...Sa va ? »
Il me regardait, dans les yeux, je me perdis dans cette immensité noire, je semblais me noyer dedans. Il s'approcha de moi, son souffle chaud se répercutait contre mon visage. Prit d'une pulsion, je rapprochais mes lèvres des siennes et les posa doucement sur celle de vis à vis. Le baiser se fit doux, remplis de sentiment, j'attrapai sa nuque pour le collais encore plus à moi. Il lécha ma lèvre supérieure me demandant l'accès à ma bouche. Le baiser s'intensifia et devient vite langoureux, il passa une de ses mains en haut de mon dos et l'autre dans le creux de mes reins. Je cassa le baiser à bout de souffle et l'attira vers moi entourant mes deux bras autours de mon corps. Il me chuchota dans l'oreille :
« Je sais que c'est un peu tôt pour te le dire, tu viens juste de te remettre de ce qui c'est passé et je ne pense que la blessure dans ton coeur n'est pas guérie. Je t'aimes, j'ai pris compte de mes sentiments, quand tu a commencé à sortir avec lui, j'étais jaloux que tu t'intéresses à lui alors que moi, moi je t'avais accompagné pendant toute ces années. Je sais qu'avec les autres on avait dit de ne pas prononcer son nom mais j'en peu plus, oublis MinHo et reste avec moi. Sens comme je t'aime, comme personne ne t'a jamais aimé et comme personne ne t'aimeras jamais. Je te suis dévoué corps et âme, je ne te quitterais jamais. J'en suis sur, on restera ensemble jusqu'à la fin de nos jours ensembles. »
Il prit ma main et la posa sur son torse, du côté gauche, je sentis son organe vitale battre la chamade. Je lui répondit pas très sur de moi :
« Je ne sais pas si je serais capable d'aimer à nouveau quelqu'un, je m'en veux un peu de te laisser dire ça et de te rejeter. Je ne suis pas sur que je t'aimes. J'essayerai pour ce que tu as fait pour moi, j'essayerai de l'oublier lui, lui... j'essayai de l'oublier lui, Choi MinHo. Je ne pense plus avoir peur de le dire si vous êtes tous avec moi, tous mais surtout toi ! Alors apprend moi à t'aimer, s'il te plait, c'est tout ce que je te demande... »
Il me resserras dans ces bras accédant à ma requête silencieusement. On se redressa un peu et me ré embrassa, on entendis des voix :
« Tu penses qu'on devrais les laissait ?
-Mais oui Key, laissons les. Ils veulent surement avoir un moment d'intimité !
-C'est trop tard, grogna le plus vieux. »
On rigola un bon coup, avant de ce lever et d'aller manger. Le repas se passa dans la bonne humeur pas comme avant où tous ce que je mangeais c'était dans ma chambre. Je me força un peu à ingurgiter de la nourriture sous le regard couvant de mon amant. Le soir arriva on regarda un film et partit se coucher. Je me blottit dans les bras d'Onew me sentant à ma place. Un rayon de soleil rayonnait dans mon cœur, séchant par la même occasion mes larmes... »
La jeune fille enregistra sous travail, posa son ordinateur, le remettant à sa place et regarda le ciel à travers la vitre où les gouttes d'eau avaient disparu, s'évaporant. Elle soupira un bon coup avant de chercher l'inspiration pour une autre histoire. Elle aimais faire ça, écrire, écrire, encore écrire, ça la soulageais. On l'appela soudain à table, elle descendit annonçant que comme le temps c'était calmé elle sortait voir ses amies.
>Je sais c'est court mais je ne savais pas quoi mettre d'autre ><
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Mer 12 Sep - 14:46
