[ PROLOGUE ] Deux gouttes de pluies, de gouttes de sang ( Bang&Zelo )

- POV ZELO -

Deux gouttes de pluie roulant sur mes joues, plic ploc... deux gouttes de sang roulant son mes jambes frêles, plic ploc...je remonte ma tête, regardant droit dans mes yeux mon agresseur. Je n'ai même plus peur.

- FRAPPES MOI !

Je ne savais que crier, je ne pouvais pas me défendre. J'ai l'habitude, ça toujours été comme ça. Pourquoi, comment ? Bonne question. On m'a toujours frappé, toujours regardé de travers. J'avais beau faire le gentil, sourire et rire, je rentrais toujours chez moi le visage bleu et des balafres aux quatre coins de mon torse. Pourquoi je n'ai pas changé d'école me demanderiez vous...Bonne question. Mes parents au moins eux auraient dû m'y forcer. Mais non. Je n'en ai pas, ils sont comme mort à mes yeux, ils vivent à l'étranger et c'est aussi bien. J'aurai pu aussi apprendre à me défendre, faire de la gonflette, apprendre un art martial, mais à quoi bon ? Je n'avais même plus mal. Mon agresseur me remis une dernière fois son poing dans mon ventre, me coupant la respiration pour quelques secondes. Et si jamais j'en mourrais ? Que m'importe, je n'ai plus peur de la mort. Je tombais par terre, les genoux au sol. Quelle posture désagréable.

- Je ne t'oublies pas le blond ! Je reviendrais.

Et il me cracha à la figure, ultime signe du " salut salopard, je te haies alors que tu ne m'as rien fait, en fait tu es juste un bon jouet, comme ça je me sens fort " Bâtard. Quelques minutes s'écoulèrent, des minutes qui m'assurait que personne d'autre n'allait m'envoyer son poing dans mon visage. Je me levais alors pour rentrer chez moi. Je lançais mon sac contre la porte que j'avais fermé au préalable à double tour et m'effondrais par terre pour pleurer un bon coup. A quoi bon vivre ? Je ne voyais rien de gai dans ce monde. Je survivais plus qu'autre chose. Je survivais à l'ennui, à la solitude et aux maux qu'on me faisait vivre tous les jours. Je me blottis alors, au fond de mon lit, tremblotant comme un enfant, sans manger, sans me laver et comme toutes les nuits, je ne pu trouver le sommeil avant avoir re-pleurer un bon coup. Je ne suis qu'un chouineur. Le lendemain. Chaqu'uns de mes mouvements faisaient partie d'une routine quotidienne. Je les exécutais, telle une machine. Manger, me laver, m'habiller, partir au lycée. Je n'y prenais aucun goût, aucun plaisir. C'était juste comme ça. Je fonctionnais. Je connaissais la route pour aller au lycée par coeur, je la prenais deux fois dans la journée depuis déjà presque 10 ans. Non : je ne suis pas au lycée depuis que j'ai 5 ans, mais l'école et le collège est à deux pas. On peut dire que sur cette simple route j'en ai fait des choses. J'ai joué avec mes premiers jouets, ris avec mes premiers amis, embrassé ma première copine. Mais maintenant plus rien. 8h00, mes cours commencèrent. Cinq heures calmes, où je ne sentais plus rien me tracasser. J'écoutais, je travaillais. Mon seul échappatoire, c'est presque ironique, de se sentir bien qu'en cours. Mais ça peut se comprendre. Pause déjeuner, je mange seul, comme presque toujours. Fin des cours, je rentre. Je m'apprêtes déjà à recevoir mes premiers coups. Je prends cette même route que j'avais pris ce matin, je mords ma lèvre et respire un bon coup. C'est bon Junhong, peut être que ce soir tu auras moins mal. Je marchais tout droit, dans cette longue et étroite rue. Mes yeux fixaient toutes les personnes qui passaient devant moi. Le mal venait par derrière. Quoi de pire, se faire défoncer par un lâche. Coup de pied dans le tibia, je m'explose par terre. Mes yeux glissèrent du visage aux pieds de ce qui pourrait devenir mon agresseur. Il était beau...Non magnifique. C'est rare que je sois en admiration devant quelqu'un qui me veut du mal. Ses cheveux rouges montrait une sorte de " rébellion ";, comme un quelque chose qui voulait dire " moi je ne fais rien comme les autres. " Si seulement ça existait les gens comme ça. Il était comme les autres, comme les autres il voulait ma peau. Mais peut être...Peut être qu'il n'était pas si méchant, comment un homme aussi beau pouvait vouloir du mal à quelqu'un. Je le fixais toujours. Je devais sembler idiot, je suis un idiot à l'idéaliser comme ça. Il me prit alors par le col de la chemise et me remonta jusqu'à son visage. Je pouvais alors le contempler d'encore plus prêt. Il avait des yeux si beaux, si profonds...Je ne pouvais pas m'empêcher de les regarder. Il me lâcha alors par terre, non que dis-je, me balança par terre de façon que mon crâne percute gentiment, non violemment le macadam. Il s'en alla alors comme ça, sans dire mot. Je ne comprenais pas vraiment ce bel agresseur...mais son visage restait gravé dans mon crâne.


Je n'étais dans ce lycée que depuis deux mois environ, et déjà j'étais vu comme une idole. En même temps, depuis le début je me suis bien fondu dans la masse des personnes populaires et puis mon beau visage a beaucoup aidé. Dès le début j'ai compris à qui parler, j'ai compris comment être hypocrite, comme marcher sur les plus faibles pour se faire une place en haut, dans les forts, dans les gens qu'on idole. Mais pourquoi j'ai ce besoin d'être en haut de cette chaîne presque alimentaire du lycée ? Une simple envie, une envie de montrer aux autres que c'est moi le chef et pas les autre, rien d'autre. Il manquait plus qu'une chose pour qu'on me laisse entrer dans la sorte de " F4 " du campus : il fallait qu'à mon tour je refasse le portrait d'un jeune élève. Très vite j'ai remarqué que c'était une sorte de bouc émissaire. Pas que j'aime beaucoup ses tendances à tout remettre sur une personne, mais je ne voulais pas m'en préoccuper. Ce n'était pas mes affaires : seule chose que je ne comprenais pas, c'est pourquoi il laissait les gens faire se qu'ils veulent de lui à longueur de journée. J'avais décidé aujourd'hui de passer à ce petit test ridicule qui est d'enfoncer mon poing dans son visage assez fort pour qu'il ne sente plus son nez pendant une bonne semaine. Rien de très enthousiasmant mais rien d'horrible non plus : ce n'était pas si difficile à faire après tout. Le grand moment devait se passer à la fin des cours. L'idiot n'avait pas compris que s'il changeait de route il ne se prendrait pas de coup pendant une journée : c'est comme ça que tout le monde faisait. On attendait tout simplement dans la ruelle sombre qui amenait à son chez lui, on attendait juste de le croiser pour commencer à s'amuser. Pris de cours, je sortis en retard du bâtiment et me mis à courir pour trouver le jeune Junhong. Il ne devait pas être allé très loin. Je l'avais reconnu de loin en fait, il était grand, bien plus grand que moi et ses cheveux blonds faisaient office de panneau de signalisation, comme pour dire " coucou c'est moi, c'est zelo, tu m'as vu ? " plus ça allait et plus je trouvais ce gamin idiot. Arrivé assez proche de lui je lança alors ma jambe contre la sienne, histoire de la faire tomber. Mes yeux rencontrèrent alors les siens. Il n'était même pas particulièrement beau, je ne trouvais rien en lui de charmant. Peut être que si son visage était un peu plus à mon goût j'aurai pu avoir compris pourquoi les gens voulaient le frapper, mais apparemment ce n'était pas la jalousie qui était maîtresse de ce petit jeu débile. Je sentais les regards rivés sur moi, et surtout des personnes du lycée venu pour admirer le travail du mystérieux Bang... J'étais comme un monstre de foire et il fallait que je finisse le travail que j'avais commencé. Pourtant les yeux du jeune blond ne voulaient pas faire volte face et se fermer. Je ne pouvais rien faire. Je pris mon courage à deux mains et l'agrippa par le col de sa veste, levant mon poing pour en finir avec tout. Il tremblait. J'étais incapable de faire ça, je n'étais pas le monstre que tout le monde voulait que je sois. Je lança alors Junhong sur le sol et m'enfuis, comme un lâche. Sous ses regards, sous les regards des autres. La honte pesait alors sur mes épaules.

Ce n'est qu'un prologue et c'est la toute première fiction que je vais écrire, je stresse beaucoup à ce qu'on lise ça et du coup, j'ai vraiment hâtes de voir vos réactions et vos avis ;;. ♥ bonne lecture. A oui et, en fait je trouve Zelo très beau c:...mais je ne voulais pas tomber dans le déjà vu en les faisant tous les deux s'aimer au premier regard (kkk)

kkk Moi j'aime le déjà vu (mais bon ça fait déjà vu quand même là U.U)
Bon sinon l'histoire est assez simple pour l'instant donc elle est pas extraordinaire mais par contre tu écris très bien. C'est vraiment impressionnant ^^ Bravo ^^

ü oui c'est vrai que c'est simple, enfin quand je disais le déjà vu c'est le gros truc. le reste aussi va être un peu basique je pense, c'est pas la superbe histoire qui m'est sortie de la tête d'un coup. en tous cas je suis contente que tu aimes comment j'écris ;; ♥.

Oui mais c'est pas grave une histoire mimi comme ça perso ça me gêne pas de lire XD
Moi aussi j'en suis contente ♥

Déjà juste le choix des personnages moi je dit "Super!" ensuite question écriture c'est vachement bien, les sentiments et les actions sont bien décrites sans oublier les descriptions qui sont indispensables dans une fiction.
Bravo et bonne chance pour la suite!